Courriers
Mon évocation de l'affaire Sartre/Camus m'a valu un afflux de mails plus ou moins laudateurs.
Un certain Michel O. d'Argentan me félicite d'avoir rappelé que la secte des sartriens avait toujours eu Camus en ligne de mire. Cependant, il affirme que "Miaou" a été cosigné par Beauvoir et Merleau-Ponty. Je ne chercherai pas à le contredire. Ce monsieur O. se prétend philosophe et je connais ces gars-là. A la moindre controverse, ils écrivent des livres.
En revanche, Franz-Olivier G. de Paris me demande d'arrêter au plus vite : "D'abord, vous devriez retourner à vos jouets. Ensuite, Camus n'a pas été attaqué au sujet de "Miaou", mais d'une soi-disant réécriture du "Curé de Camaret" que les sartriens se sont empressés de diffuser sous le manteau germano-pratin. Il s'avère que cette réécriture était un faux. La chanson que vous évoquez n'a rien à voir là-dedans ! Vérifiez vos sources !"
Jean-Paul E. m'écrit par ailleurs que tout cela ne mérite pas un rappel, qu'on peut aimer Camus et Sartre, comme on aime la béchamel ou la sauce roquefort.
Cela va sans dire.
D'autres lecteurs très attentifs me reprochent d'en faire un peu trop et se plaignent de mon outrecuidance.
Je leur rappellerai que j'ai bientôt deux ans et que ça me donne le droit de l'ouvrir !