Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry
J'ai enfin terminé ce que mes parents m'ont présenté comme un récit incontournable : Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
Avant d'être une comédie musicale, un dessin animé, bientôt un menu avec hamburger et frite-coca, ce personnage a été un héros de fiction.
Il s'agit là d'un jeune homme blond et curieux, me ressemblant tellement que je me demande s'il n'y a pas plagiat.
Saint-Exupéry vous dirait que non. Chronologiquement, son personnage a existé avant. Mais moi je ne suis pas une fiction. De plus, je ne pose pas des questions toutes les cinq secondes.
Vous imaginez la scène ? Mon père bricole sur un moteur de voiture. Bon, ça, déjà c'est de la science-fiction.
Je l'interpelle et je lui demande de me dessiner un mouton.
C'est ce qui arrive au narrateur, dont l'avion est tombé en panne de le désert. Le mioche surgit de nulle part.
"Dessine-moi un mouton". L'injonction la plus bêlante de toute l'histoire de la littérature.
Le pire, c'est que l'aviateur s'exécute.
Comme le gosse est content, il se lie d'amitié avec lui et lui évoque sa planète, la fleur dont il prend soin et qu'il a abandonnée, sa tournée interplanétaire où il rencontre un tas de personnages étranges, son arrivée sur la Terre, la philosophie du renard, le serpent, le puits...
Je vous la fais courte.
Toutes ces invraisemblances ont eu raison de ma patience. Quand le Petit Prince a rejoint le monde des étoiles, j'ai eu envie d'éteindre la lumière.